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Sim's Challenge
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7 mai 2006

2. Fabrice Machin

     Ca fait même pas trois jours que je suis arrivée dans ce trou que je commence déjà à en avoir ras la casquette. Pas de sous, pas de murs, pas de toit et surtout, pas de douche ! Non, là ça commence à bien faire, il va falloir améliorer ça, mais comment ? Telle est la question... J'ai bien quelques idées. Je pourrais installer une plantation d'arbres à simflouzes, au risque de voir les voisins débarquer pour me les piquer, ou alors trouver un gars bien riche, l'emballer vite fait bien fait et profiter de son argent... Humph... ce serait la meilleure idée mais l'ennui, c'est que je suis quelqu'un d'honnête... enfin presque, puisque j'ai réussi l'exploit de faire croire à l'un de mes cousins que je l'avais remboursé alors que c'était faux... Mais bon, c'est pas une raison pour continuer avec tout le monde, d'autant plus que je suis pas vraiment la reine du blabla. Alors j'opte pour la première. Je commence une plantation d'arbres à simflouzes... ce qui m'agace, c'est qu'il faut les arroser tous les jours.


     Vous voyez ça ? C'est mon nouveau chez moi ! Et ouais ! Grace a ma plantation de simflouze et surtout a ma promotion au sein de l'armée, j'ai réussi à bâtir une terrasse sur laquelle j'ai monté moi-même des murs. Bon, pour le moment, y en a encore que trois et pas de toit. Je ferais appel à des pros, pour le toit, parce que moi j'ai le vertige. C'est sûr, c'est pas encore le palace de mes rêves mais admettez que ça s'en approche un peu. En un claquement de doigt, je suis quand même passé d'un domicile zéro pièce à un domicile une pièce ! Si c'est pas de l'amélioration, ça ! Le plus dur, pour moi, ça a quand même été de faire grimper le piano tout là-haut.

     Oh, mais au fait, je vous ai pas dit comment je l'avais eu, le piano ? Bah c'est simple : je me suis levée un matin et mes yeux se sont aussitôt posés là-dessus (c'était pas difficile, vu qu'y avait pas encore de murs). Comme j'avais encore la tête dans le chou, j'ai cru que c'était un rêve mais je me suis approchée et j'y ai balancé un coup de pied, histoire de voir si c'était un mirage ou pas... Faut dire que dans le désert, ce serait pas étonnant. Et bien figure-vous que j'ai réellement shooté dans un vrai piano ! Oui monsieur ! Et je me suis tordue la cheville, aussi... Ce n'est qu'en fin de journée que j'ai appris que ce piano était en fait un cadeau de Fabrice Trucmuche. Bah oui, il me l'offrait pour avoir passé un moment paradisiaque avec moi. Après les roses, le piano... je l'ai peut-être trouvé, le gars riche, finalement !


     Pour le remercier du gentil et lourd (très lourd) cadeau, j'invite Fabrice au resto dès le lendemain. Le gars est tout étonné de cette invitation inattendue. Au téléphone, il ne savait que bredouiller des "heu... heu... brrffff... euh...". Moi, vous me connaissez, j'ai sauté sur l'occase de le revoir et j'ai pris ça pour un oui en lui donnant rendez-vous au Café Cent Vingt Cinq (ou cent cinq... ou je sais plus combien). Ambiance romantique à souhait, avec petite musique classique de derrière les fagots, rien que pour ça, on paye sans même manger. Le diner s'est passé à merveille. J'ai joué de mes charmes (que je trouve assez avantageux, sans vouloir me vanter, évidemment) et Fabrice a fini la soirée avec des petits coeurs tout autour de la tête. Ouais, c'était tellement flagrant que moi aussi, je les ai vu !


     Et après ce dîner en futurs amoureux, je suis retournée dans ma caravane sur terrasse et à trois murs. Toute seule. Je suis allée prendre ma douche... toute seule. Je me suis racontée des histoires... toute seule. Because i'm tooooooo seule ! Il n'y a persooooooone beeeeeeside meeeeeee ! Hum... pardon, petite crise de délirium passagère. J'ai a peine fermé un oeil que je me mets à rêver. Je vois le gars Fabrice, avec son pyjama rouge en guise de costard, puis le petit resto où nous sommes allés ce soir. J'entends même encore la musique, les gens qui bavassent autour, des bruits de pas dans la pièce... DES BRUITS DE PAS ?!


     Je me réveille en sursaut pour apercevoir que le piano a subitement disparu ! La porte se referme sur une silhouette ! Raaaah au voleuuuuuuuuuuuur ! Toi, mon coco, tu vas pas t'en tirer comme ça ! Avant que le mec ai pu aller bien loin, j'ai appellé les flics et ils sont arrivés en se pressant, si vite que je me demande même s'ils n'étaient pas garés à côté de chez moi. Une bagarre éclate entre le policier et le voleur. Et bing, et bang ! Crochet du droit, direct du gauche, côte en bouillie et policier vainqueur ! Ca fait plaisir ! Si j'avais parié, j'aurais gagné gros ! Le voyou est aussitôt menotté et conduit dans la voiture, et moi je suis remboursée de 2.000 § et des brouettes. Raaaaah ! Un piano à 3.500 §, cadeau de mon futur futur ! J'y crois paaaaas ! Je suis maudite. Va au diable, tantine ! Toi et ton testament à la mors-moi-le-noeud !


     Peu de temps après cette mésaventure (un pianooooooooo à 3.500§ !! Quelle hooooonte !!). Hum... donc, peu de temps après cette mésaventure, je décide qu'il est temps de passer à l'action. Fabrice arrête pas de me tourner autour depuis que je suis arrivée dans ce coin désert, et moi je voudrais bien qu'il arrête. Mais pour qu'il arrête, il lui faut une bonne raison, et la bonne raison, la voici : je viens de lui demander s'il voulait vivre avec moi. Le pauvre est tellement content que j'ai cru un instant que son coeur allait lâcher direct ! Mais non, il a l'air solide, le coco. Par contre, c'est le mien qui a failli partir en miette quand j'ai vu la somme d'argent que Fabrice ramenait avec lui : 70.000§ ! Comme j'vous dit ! La vache, je pensais pas le trouver, le gars riche ! Avec ça, on a pu refaire toute la maison... ou plutôt : faire entièrement une maison, voilà qui serait plus juste. Franchement, vous trouvez pas qu'elle en jette, ma nouvelle caravane sur terrasse ? Et naturellement, j'ai racheté un piano... ni vu, ni connu, j't'ai bien eu et le piano n'a pas disparu...


     Et le soir-même, on prend une grande décision. On a réfléchi dix secondes... enfin, moi, j'ai réfléchi dix secondes, parce que pour Fabrice, c'était tout vu depuis longtemp. Môssieur avait pour ambition de m'épouser vite fait bien fait sur le gaz. Remarquez, c'est pas moi qui vais m'en plaindre. D'abord parce qu'il est riche... Nan, j'rigole, c'est surtout parce qu'il beau gosse et tout gentil... quoi qu'en même temps, un peu d'argent, ça fait pas de mal.

     Bref, on a prononcé nos voeux devant le seul témoin de notre mariage : la chaîne stéréo. Cette dernière ne s'est pas opposée à notre union et c'est tant mieux, sinon elle aurait fini à la casse ! Enfin bon, voilà, c'est fait : monsieur Fabrice Trucmachin est maintenant devenu monsieur Fabrice Shar (vous n'alliez quand même pas croire que j'allais abandonner mon nom, et puis quoi encore ?). Vive les mariés... et moi je vais me coucher.

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Commentaires
A
T VRAIMENT SUPER !!!!!<br /> quand je li se que ta écrit je suis plonger dedans!!!!!!!sa parè tellement réel !!!!
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